Le "mal à dire"

Un virus, c’est la plus petite particule qui existe, une entité microscopique, qui ne peut croître et se multiplier qu’en pénétrant dans une cellule vivante. Que puis-je faire contre un ennemi aussi petit, pourtant aussi puissant ? Un ennemi, que je ne vois même pas, mais dont l’origine latine dit qu’il s’appelle « Poison »… Tout un programme !

Justement ! Quel programme vais-je créer dans mon organisme pour m’opposer à Virus et lui interdire l’entrée de mes cellules ? Sans blague ? J’ai un logiciel antivirus sur mon ordi et je ne me suis jamais demandé si mon être en avait un ???

Il est grand temps ! Et je ne parle pas seulement de "zeb a pik", échinacée, curcuma, etc… Très utiles mais insuffisants ! Je ne parle pas non plus des désordres physiques que j’héberge déjà.

Je parle de mes fragilités émotionnelles qui les ont créés, qui les maintiennent, qui me rendent vulnérable. Je parle des peurs et croyances qui sont autant de portes ouvertes dans mes cellules par où Virus peut se glisser.

Nous sommes ainsi faits que notre corps exprime ce que notre esprit n’ose ou ne peut dire. Jusqu’à ce que ça fasse mal, très mal, jusqu’à ce qu’on l’entende ! C’est ce qu’on appelle le « mal à dire », la maladie…

Quelle sourde colère m’habite encore ? Quelle rancune tenace ? Quel découragement chronique ? Quelle peur récurrente ? Quelle lassitude ? Quelle situation m’étouffe, dont je ne me pense pas capable de sortir ?

Déjà, aller y voir. Oser reconnaitre toutes ces souffrances, ces croyances, ces sentiments, ces choix de vie qui m’enferment. Les repérer, sans me mentir cette fois. Les nommer. En faire le tour. Savoir qu’ils existent. Ne plus me les cacher. Me pardonner de me découvrir encore incapable d'avancer. Me pardonner aussi de les avoir créés et de les subir. Me faire confiance pour que ça évolue peu à peu.

Il n’y a pas d’autre fournisseur d’antivirus que moi, parce qu’il n’y a que moi qui puisse déposer les croyances qui me limitent et m’étouffent, il n’y a que moi qui puisse changer mes habitudes et mon regard. Il n’y a que moi qui puisse m’entendre et guérir. Il n'y a que moi qui puisse le vouloir.