

A quand le bilan ?
Fin d’année, oui, c’est la saison… De déposer les fardeaux, les échecs, les ratés Qui pourraient devenir des regrets D’ajuster les choix que je juge mauvais Qui ne m’ont pas conduite où je voulais De revisiter les jugements, fruits de mes peurs Mais aussi croyances, déceptions et labeurs C’est la saison où je pose, j’appelle, j’inscris et programme… Et si je faisais de chaque jour la saison des bilans ? Du fringant janvier au sage décembre M’offrir le temps d’observer, cali


Une bouteille à la mer
Une bouteille à la mer C’est un rendez-vous à la vie, un désir fou, lancés dans l’éther Qu’on n’a même jamais osé formuler précisément, Voués - on nous l’a dit déjà tout petits A la résignation, à l’obéissance, à l’ennui Une bouteille à la mer C’est l’envie, qu’on s’autorise enfin, de vivre l’impossible, Rêver d’une rencontre qui aurait traversé Les océans, les aléas et le temps Pour nous rejoindre à point nommé Une bouteille à la mer Arrive toujours à destination, où qu’


Polarité
La vie est une vallée de larmes. Tu l’as entendu toi aussi ? Malheureusement j’y ai cru autant de fois qu’on me l’a dit. Souffrir pour apprendre, endurer pour grandir Et parce que Dieu nous aime : on n’est pas loin du blasphème ! La vie n’est peut-être pas un long fleuve tranquille, Mais ramer à contrecourant n’est vraiment pas utile. C’est même la garantie de souffrir pour rien, Et le bonheur, c’est pas fait pour les chiens ! Après quelques claques bien appliquées - au p


Bec sucré !
Me nourrir, absorber… me remplir peut-être, pour me rassurer ? Une pulsion dans le désert, à comprendre pour m’en défaire Soir de tristesse ou bien déprime, solitude ambiante ou peur primaire Il y a tant d’amour parfois, dans un pot de Nutella, que j’y crois ! Un gâteau, une glace, et voilà la douceur qu’en moi je ne trouve pas Hélas, mirage vite fondu, plus ingrat encore d’être à ce point éphémère... Même si je ne le sens pas, pas encore, pas cette fois, tout est là, Au


J'aurais aimé...
Ce soir je t’écris une lettre, qui commence ainsi : "Cher toi, j’aurais aimé que..." et qui finit par : " Je rends tout ça à la vie, et puis merci !". Au milieu des deux, colère, douleur, chagrin et doute… Je déballe, tout déboule, ça coule en foule Les émotions, oui, et les pleurs parfois aussi. Jamais tu ne la recevras, parce que je ne l’enverrai pas. Pourtant elle nous soulagera, toi et moi, du poids de tout ce fatras, Qui nous empêche d’aller plus loin, ensemble ou pa


Un prix à payer ?
Longtemps, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Je n’étais jamais assez, souvent trop, toujours à côté, Impardonnable sortie de route des sentiments, J’ai dérapé de ma vérité. Quémandé. Mais non. Il n’y a rien à faire pour être aimé. Pas de rond de jambe, pas de mimique, Pas de rôle à tenir, d’allure à avoir, de cécité organisée, De mot à mentir et de parole tue, de coupe à moitié bue, Pas de peur, de doute, ou de retenue. Non. Vraiment rien. Etre aimé ne se gagne, ni ne s’


Signez là !
Devant notaire céleste, j’ai signé plus d’un fichu contrat, sur le mode : Cette âme là, dans ta vie, un mois, trois ans, deux décennies. J’ai dit oui. Elle aussi. Même si on ne savait pas exactement pourquoi. On nous a juste dit : « avance et tu sauras ! ». Quand ici-bas débarque l’âme, devenue collègue ou mari Parfois père ou fils - mais sûrement pas le Saint Esprit… On s’aime, on se déteste, ça gronde ou ça grince, On pleure, on rit, mais on avance à grands pas, c’est ça


En joie !
La joie est la plus belle énergie qui soit. Plus puissante même que l’amour, Elle accroit ma vibration, délie mon âme et nourrit L’envie et la capacité de l’inventer, infiniment, en moi. Moteur vibrant, cœur ouvert, Elan créateur, grandes enjambées de bonheur, Il n’y a qu’à me laisser faire et, connectée à l’intérieur, En ressentir le flot ininterrompu et focaliser dessus M’élancer toujours plus haut vers un ciel qui pétille, Sur un trapèze au rassurant vertige, Qui me fa


En vacances !
On pourrait partir en vacances, sans savoir où Lâcher la bride aux possibles les plus doux Sans chercher à quoi ils ressemblent Parce que finalement… on s’en fout. On pourrait vivre des vacances, des vraies, des grandes De celles dont on ne revient jamais, Pas la peine, on les a intégrées, C’est la nouvelle réalité ! On pourrait prendre un avion, un cargo, Ou les yeux fermés, le cœur ouvert, Rêver un voyage immobile, Se retrouver en secret et rire On pourrait se dire, e


Question de perspective...
Un jour, je décide qu’il n’y a plus de peur ou de doute. Gamberger, souffrir ne se conjuguent plus à la première personne. Pleurer parfois, mais c’est de joie. Un jour, je décrète qu’il n’y a plus ni plaie ni bosse qui vaille, Les blessures, elles restent sur les champs de bataille. Ici, maintenant, rire est vivement recommandé. Depuis, les esprits chagrins ne se lèvent plus le matin. Mines renfrognées, mauvaises humeurs et douleurs chroniques, Merci mesdames, passez votr




