

J'aurais aimé...
Ce soir je t’écris une lettre, qui commence ainsi : "Cher toi, j’aurais aimé que..." et qui finit par : " Je rends tout ça à la vie, et puis merci !". Au milieu des deux, colère, douleur, chagrin et doute… Je déballe, tout déboule, ça coule en foule Les émotions, oui, et les pleurs parfois aussi. Jamais tu ne la recevras, parce que je ne l’enverrai pas. Pourtant elle nous soulagera, toi et moi, du poids de tout ce fatras, Qui nous empêche d’aller plus loin, ensemble ou pa


Un prix à payer ?
Longtemps, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Je n’étais jamais assez, souvent trop, toujours à côté, Impardonnable sortie de route des sentiments, J’ai dérapé de ma vérité. Quémandé. Mais non. Il n’y a rien à faire pour être aimé. Pas de rond de jambe, pas de mimique, Pas de rôle à tenir, d’allure à avoir, de cécité organisée, De mot à mentir et de parole tue, de coupe à moitié bue, Pas de peur, de doute, ou de retenue. Non. Vraiment rien. Etre aimé ne se gagne, ni ne s’


Signez là !
Devant notaire céleste, j’ai signé plus d’un fichu contrat, sur le mode : Cette âme là, dans ta vie, un mois, trois ans, deux décennies. J’ai dit oui. Elle aussi. Même si on ne savait pas exactement pourquoi. On nous a juste dit : « avance et tu sauras ! ». Quand ici-bas débarque l’âme, devenue collègue ou mari Parfois père ou fils - mais sûrement pas le Saint Esprit… On s’aime, on se déteste, ça gronde ou ça grince, On pleure, on rit, mais on avance à grands pas, c’est ça


En joie !
La joie est la plus belle énergie qui soit. Plus puissante même que l’amour, Elle accroit ma vibration, délie mon âme et nourrit L’envie et la capacité de l’inventer, infiniment, en moi. Moteur vibrant, cœur ouvert, Elan créateur, grandes enjambées de bonheur, Il n’y a qu’à me laisser faire et, connectée à l’intérieur, En ressentir le flot ininterrompu et focaliser dessus M’élancer toujours plus haut vers un ciel qui pétille, Sur un trapèze au rassurant vertige, Qui me fa


En vacances !
On pourrait partir en vacances, sans savoir où Lâcher la bride aux possibles les plus doux Sans chercher à quoi ils ressemblent Parce que finalement… on s’en fout. On pourrait vivre des vacances, des vraies, des grandes De celles dont on ne revient jamais, Pas la peine, on les a intégrées, C’est la nouvelle réalité ! On pourrait prendre un avion, un cargo, Ou les yeux fermés, le cœur ouvert, Rêver un voyage immobile, Se retrouver en secret et rire On pourrait se dire, e




