L'arme des faibles
- assomoidabord
- 30 avr.
- 1 min de lecture

Quand ils perdent pied, ils crient.
Quand leur égo dilaté souffre, ils agressent.
Ils forcent la voix, un outrage qui déjà sent le viol.
Le coup suivra, dans mon visage.
Ils hurlent, mais bizarrement ce sont eux qui ont peur.
Leur ultime chance de ne pas être seuls, perdue.
Leur pouvoir s’étiole.
La violence démasque les faibles et leur farce.
L’imposture se lève.
Se taire. Esquiver. Ne pas se retourner.
Rien à sauver, juste se sauver.
Anne de Tarragon




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