Le silence, en moi

Chaque jour, j’écoute le silence. Et tout ralentit. Je reste quelques minutes, immobile et j’écoute.

Je mets hors ligne le téléphone, l’ordinateur, la box, et ferme ma porte.

Les bruits du monde ne cessent pas pour autant. Mais ils s’éloignent de moi, ou plutôt je prends de la distance par rapport à eux.

Pour écouter le silence, il n’est pas nécessaire qu’il y en ait, concrètement. Pas la peine de gravir une montagne ou de rejoindre une île déserte.

J’écoute les bruits autour de moi, alors le silence se fait. En moi. Et c’est là qu’il a toute sa place. Il n’y a même que là qu’il existe vraiment.

Etre privé de silence m’éloigne de ma source intérieure, de ma reliance, de ma vibration essentielle. De moi.

Alors, je crée le silence, je l’organise autour de moi pour qu’il soit en moi.

Tout à coup, je n’ai plus de mental, je n’ai plus à réfléchir, je sais.

Je n’ai plus à faire pour être, je suis.

Tout ralentit, oui.

Je me ressource, je prends des forces, de la joie, du calme, de l’énergie, de l’enthousiasme. De la présence.